De cratères et de vents

18 juillet

Une autre (?!?) journée de 100 kilo qui nous attends. Ce coup ci, on fonce plein sud. On a hâte de voir nos premiers palmiers.
Et, pour la deuxième fois du voyage, le vent est dans notre dos! Joie!
Mais il y a de la brume, qui ajoute au mystère des paysages de montagnes vertes…
On roule.
On monte. Une côte de 400 mètres (une montée de 15 kilo).
Full fafa.
En haut, on dine dans un cratère. Au soleil. Il fait chaud. On rencontre un gars de l’Utah qui vient d’arriver. Il conduit pendant que sa blonde dors, décalage horaire oblige. Il a l’air de se chercher… Son campers lui coute 800 euro par semaine!
On descend. Vraiment cool. J’enregistre mon maximum de ce voyage: 61 kilo. Loin de mon record personnel, mais toujours agréable.
On arrête pour visiter un météorite.
En fait, trois cratères.
C’est juste que JF a peu de compétence en géo: il confond cratère de météorite et cratère de volcan.
Ça va, ça se ressemble quand même un peu. Bon, pas tant. En fait, pas du tout. Ça rien à voir, carrément.
JF peut pas être bon en tout. Il est bon pour engouffrer la nourriture (« La meilleure façon de garder de la bouffe, c’est de la mettre dans ma bouche » et là, de rentrer toute une banane, d’un coup, dans la dite bouche) et pour faire des itinéraires. Pour pédaler, aussi, un peu.
Mais en géographie, des fois, il voit des cotes où il y en a pas (en fait, c’est souvent le contraire).
Bref, on arrête à ces cratères et on les grimpent. Une heure de marche. Évidement, cela devient donc une journée de congée pour JF.

Très beau, avec la mousse grise et le reste.

On va au resto d’à coté se chercher un souper. Il y a des pâtes fraiches au gingembre. On prend. Je demande à la jeune fille s’il y a de la sauce à vendre, et elle finit par me pointer deux bouteilles de ketchup heinz.
Les pâtes vont être bonnes (bien que pâteuses, merci au chef cuisinier JF), mais il est hors de question de les noyer dans du ketchup.

On enfourche nos vélos.

Et là, on en croit pas nos jambes: le vent à tourné de 180 degré!!! Et il est plus fort que tantôt. On pensait arriver au camping en 20 minutes, cela va nous prendre une heure, et on descend!
On a jamais vu cela!!
On est découragé…
On s’arrête dans une station d’essence – épicerie à l’américaine. On termine l’achat du souper de ce soir. Et surtout, on se paie une crème en glace molle. Notre deuxième en Islande.
Heureusement, le camping est dans la direction du vent. C’est un 5 kilo facile.

Rendu là, on fait quelques erreures de débutant.

On est arrivé trop tard pour la piscine, elle ferme à 18h00 (mais on y croyait pas… On se disait que c’était l’horaire d’hiver…).
On installe nos tentes à coté d’une des rares table à picnic. Ce qui est une bonne chose.
Mais celle-ci est juste à côté de jeux pour enfants.
À 22h30, il y a encore des enfants qui jouent à 3 mètres de notre tente, alors que l’on tente (ahahah) de dormir.
On fait trop de bouffe, et notre souper à l’air d’une giblotte.
Et, finalement, qui dit piscine fermée dit pas de douche.
Encore un soir à dormir crasseux dans mon sac de couchage.
100 kilo de crasses sur moi.
Pauvre, pauvre de moi (je vous rapelle que les autres s’en fichent, d’être crasseux).

Demain, une petite jounée pour s’approcher tout en douceur de la capitale: 50 kilo. Mais le vent?

Syl

PS: On rigole beaucoup depuis le début du voyage. Mais les deux têtes de turcs habituel sont JF et moi. Faut dire que JF et moi, on s’auto bave beaucoup ( je vous laisse interpréter cette phrase comme vous le voulez).

PPS: Ce midi, mon skir m’a littérallemnet explosé à la figure (pourquoi moi?). J’en avais partout, et surtout sur mon pata mauve que je porte tout les jours (et que j’utilise comme oreiller, et que j’ai pas encore lavé car je le porte tout les jours). D’ailleurs, mon pata mauve est l’un des objets dont « ils » rient le plus durant ce merveilleux voyage. Je ne comprends pas pourquoi. Ce patagonia a à peine 30 ans, et si peu de marque d’usure…

Commentaires (6)

Pierre Pelletier19 juillet 2016 à 11:04 am

C’est quoi un skir explosif ? Est-ce que tes pantalons mauves ressemblent à ceci ? https://www.youtube.com/watch?v=ZBvG9hd5kQA

Cindy19 juillet 2016 à 3:10 pm

J’ai vu le fameux polar mauve lors d’un appel Skype. Je voulais passer un commentaire, mais je pensais que les blagues sur le sujet étaient passées de mode… Je suis contente de savoir que ce n’est pas le cas ! D’un autre côté, j’aime bien utiliser longtemps ce qui est de bonne qualité.

sol19 juillet 2016 à 9:29 pm

Il faudrait l’envoyer dans une école de design de mode ce polar. Je suis certaines qu’ils pourraient en faire une oeuvre d’art évoquant l’évolution du vêtement depuis le début de l’humanité.

pgluneau19 juillet 2016 à 10:24 pm

Sylvain, je te connais depuis le secondaire… et je suis à peu près certain que tu avais DÉJÀ ce foutu polar mauve!! Il a plus que 35 ans!!!!! :^O

P'pa19 juillet 2016 à 11:15 pm

Oui Oui….. ce foutu polar mauve à été acheté aux Galeries d’Anjou en 1979.
 »Unbeliveable » il le porte encore??

Sol, il va falloir que tu y vois….sinon il le portera encore pour les 20 prochaines années.

Andrée21 juillet 2016 à 1:14 pm

J’écume tous les Renaissance et Villages des Valeurs de ce monde pour retrouver un Patagonia mauve comme le tien. Un jour, je serai déguisée en Sylvain à l’Halloween.

P.S. J’ai Googlé « skir » et ça me montre des images de filles en mini-jupes et en nuisettes. C’est une image mentale qui s’accorde mal avec ton Pata. Je ne comprends pas.


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