I wish I were here…

… Dans le sens que j’ai fait une erreur dans mon dernier blogue (voir le commentaire dans I wish, I wish you were here) et que j’ai oublié quelques broutilles…

Par exemple, je n’ai pas décrit notre appartement. On parle d’un deuxième étage, avec la cuisine qui est faite pour les Grands (Sol n’atteint pas la moitié des ustensiles, les bancs sont hauts), une mezzanine dans le grenier, où il y a que le lit, avec le plafond en forte pente (même Sol s’y cogne la tête), l’escalier en colimaçon étroit.

Cela nous rappelait notre appartement à Paris, quand on y étudiait. On dirait qu’on a fait peu de chemin depuis… :  )

Pour la ville, je n’ai pas souligné le fait qu’il y a relativement peu de touriste, et c’est-ce qui fait sans doute le charme de la ville : il y a encore des habitants (ce qui n’est plus vraiment le cas à Venise, par exemple), et le marché s’adresse pour moitié aux habitants, pour moitié aux touristes.

Par exemple, je ne pense pas qu’il y a beaucoup de touriste qui achète des escargots vivants (le vendeur est assis, et il a un grand plateau métallique devant lui, et une montagne d’escargots vivants. Ce n’est pas une job trop difficile : mais à toute les deux ou trois minutes, il doit ramener ses escargots, qui veulent se faire la malle, dans le tas).

Toujours au marché, Sol s’est fait avoir (une fois n’est vraiment pas coutume) : le marchand offre de gouter ses marchandises. Sol achète des amandes (vraiment excellente) et des olives (un peu moins bonnes). Mais Sol n’est pas habituée aux quantités : résultat, on se retrouve avec un méchant gros sac d’amandes, et une tonne d’olives.

On traine le tout à Palerme.

Nous sommes dans le train vers Palerme, il est à l’heure, confortable, et notre moral est en hausse, malgré le fait que Sol vient de lire les commentaires d’un voyageur qui dit que Palerme (je résume), c’est sale, vieux et pauvre.

Youpidou.

Syl

PS : Aujourd’hui, journée magnifique. Du train, on voit l’Etna sans nuage aucun, magnifique, qui nous nargue. Ce n’est qu’un au revoir, Padrolino.