L’Islande enfin décodé!

Ben en fait, non. Cette première journée de vélo en Islande ne nous permet pas de se faire une idée du drakkar dans lequel on s’est embarqué…

Notre arrivée à l’aéroport s’est magnifiquement déroulée. Nos vélos n’ont pas souffert du voyage, et on a mis les fesses sur nos bien aimées (pour l’instant) selles de vélo sans problème.

En route vers la capitale. 50 kilo.

Mais voilà, il y a juste une route et demi qui se rend de l’aéroport à la capitale (que je me refuse toujours de nommer, par respect pour les vickings). Elle est donc très occupée. Mais l’accotement est généreux, et on roule très bien.

Et c’est le moment de vous décrire le climat de l’Islande.

Donc, toute la journée, il vente. Pas toujours très fort, mais il vente. Toujours. Partout. Tellement, qu’à la pause du midi, au supermarché, on a préféré s’asseoir dos à la vitrine du supermarché, que d’aller dans le gazon. La vitrine nous coupait complètement du vent, et cela faisait du bien. Par contre, le soleil nous cuisait sur place.
Parce qu’il a fait gros soleil toute la journée. Et quand on dit « toute la journée », ben quand on s’est finalement couché à 22h00, il faisait encore gros soleil. Gros. J’ai d’ailleurs eu la brillante idée de piquer la tente à l’ombre de deux rachitiques arbres. Quitte a avoir un sol un peu pentu.
Le soleil a changé de place. La tente était en plein soleil à l’heure du dodo. Et j’ai glissé toute la nuit vers JF.
Bra-vo.
Il faisait assez chaud pour que je porte mes gants de vélo (ceux aux doigts coupés). Donc, de ce côté là, vraiment une belle journée.

Le décor est spécial. Entre la capitale et l’aéroport, il y a un paysage lunaire, avec un mélange de roches rouges volcaniques et de verdure. On a traversé un village qui se nommait Lava, ou quelque chose du genre.
On longe l’océan… Peu de vagues. Pas de plages.
Au loin, des montagnes taillées aux couteaux. Pierreuses, sableuses, des tons de noirs bruns, verts… Et même, quelques fois, une tâche blanche. De la neige.
Joie.
On a rapidement découvert les trois sports les plus pratiqués en Islande.
Esayez de deviner. Je mets la réponse plus bas.

 

 

 

Première position: le golf. Des golfs miniatures, entre roches et océan. C’est du golf de proximité: dans les villages, et la piste cyclabe qui circule au travers.

Deuxième position: L’équitation. On a vu plus de ranch ici qu’en Californie.
Troisième position: le soccer. Des mini terrains, des grands terrains. Pis ça joue au soccer.

Je passe la description de la capitale qui est un mélange de Saint Sauveur et d’un port de pêche des années quarante.
L’important, c’est d’avoir trouvé des bombonnes de gaz pour mon coleman. Je m’étais renseigné à Montréal sur la sorte de bombonne de gaz qu’il y avait de disponible. Les bonnes vielles coleman. Or, on a fait trois stations d’essence, deux magasins de sport et nada. Rien. Pas de notre bombonne.

Puis, une commis très gentille nous a indiqué un magasin où ils en avaient. Au port.
Gros magasin de sport.
On trouve avec soulagement les bonnes bombonnes. Elles sont 20$ chacune. 20$.
Vive l’Islande.

On est arrivé à notre camping municipal. Vue sur la mer et les montagnes. Chevaux tout proche, dont un dans le rond point.

On se fait un spag, on prend nos douches (2$ chacune), et on va se coucher vers 22h00.

Évidemment, le responsable du camping passe une demi heure plus tard et nous réveille pour nous demander si on avait payé (ce qui avait été fait). On répond difficilement, parce qu’on est très endormi, et que Valérie est incapable de se réveiller pour répondre aux questions (c’est elle qui avait payé).
Il repart. On se rendort aussi vite.
Au petit matin, je pense que j’ai oublié ma serviette à la douche municipale, et que JF a oublié le Ipad sur la table de pique-nique. Je lui avais confié pour qu’il puisse savoir l’heure le matin, et pas nous réveiller à 5h30. Une sale habitude qu’il a.
On se lève… Il fait moins beau, plus froid.

Remarque sur la bouffe: on trouve de tout (on est dans la région de la capitale), et c’est cher. La viande est hors de prix.

Syl

 

 

 

Commentaires (6)

sol10 juillet 2016 à 1:59 pm

Vraiment contente d’avoir des nouvelles! Je commencais à croire qu’internet n’existait pas pour vrai en Islande ou… que tu t’étais fait manger par un Yéti. xox

Odette10 juillet 2016 à 5:52 pm

Oui, bien contente d’avoir de vos nouvelles… Bon parcours

Hélène10 juillet 2016 à 6:51 pm

J’adore vous suivre!

Cindy11 juillet 2016 à 11:54 am

Moi aussi je commençais à avoir des doutes sur l’Internet islandais !

Eric11 juillet 2016 à 9:15 pm

Moi je commençais à penser que vous aviez dû abandonner le IPad pour alléger les bagages ou que ces derniers ne s’étaient pas rendus…

pgluneau17 juillet 2016 à 11:49 am

Moi, je lis ce post avec 7 jours de retard et… je n’étais pas inquiet du tout!! ;^)


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