Les plaines hongroises…

Les plaines…

Békéscsaba – Hongrie

29 juillet 2011 (soir)

JF va mieux mais a très mal dormi. Il dit que son lit était un des pires sur lequel il a dormi depuis des années.

J’ai bien dormi.

On roule donc, direction Hongrie.

On se retrouve dans des plaines.

JF dit que cela ressemble à la Saskatchewan.

Il exagère.

Aussitôt passé la frontière, il y a du changement.

La Hongrie semble plus mécanisée, un peu plus riche que la Roumanie.

On a pas vu de chiens errants, ni de charrettes (dans les Carpates, on en voyait à toutes les 10 minutes, ainsi que des vaches sur la route… Bonne préparation pour l’Inde, d’ailleurs). On s’ennuie déjà de la Roumanie.

À notre grande désolation, il y a de longues pistes cyclables…

Et les automobilistes nous font signe, bruyamment, de la prendre…

Donc, on se retrouve, l’âme en peine, sur la piste cyclable.

Oui, oui, la piste est plus sécuritaire.

Mais mon Dieu qu’on avance moins vite. Et la piste n’est pas neuve: craquée, bosselée, et tellement pas large que dépasser un autre cycliste devient un sport dangereux.

On préfèrerait être sur la route.

Mais on pense à nos blondes (pis au fait qu’on est tanné de se faire klaxonner) et on roule gentiment sur la piste…

C’est plat, la Hongrie. On est entrée par le côté où il y a zéro attractions touristiques. Zéro.

Donc, on roule pour arriver le plus vite possible à Budapest…

On arrête à Békéscsaba, assez épuisé.

Et désorienté.

La langue hongroise est une langue « à part ».

On comprend que dalle.

Aucun mot nous est familier. Aucun. On a de la difficulté à savoir ce que vend le magasin en face de nous.

Cerise sur le sundea, la monnaie hongroise, c’est un dollars pour 20 florins hongrois.

Donc, faut diviser par 20.

Quand je viens pour retirer de l’argent au guichet, le minimum est 1000. Le maximum: 250 000. ???

Je retire 6000 florins.

Sur la route, on croise un fast food qui annonce le hot-dog à 150 florins… Donc, 7$.

Merde.

La Hongrie est chère!!!!

Arrivée à la ville (que je vais pas réécrire le nom parce que c’est trop compliqué), JF capture le wifi en face de notre présent hôtel et revérifie le taux de change.

Un dollar vaut 200 florins! Aaaaaahhhhhhhh….

L’hôtel est chic et cher: 13 250 florins (70$) la chambre. On la prend parce qu’il pleut et il commence à être tard. On a fait 120 kilo.

Mais on se prépare pour la nuit prochaine et on vise un camping: il annonce beau, et on veut rester deux nuits à Budapest.

Mais c’est au souper qu’on se surprend à aimer la Hongrie: on trouve un resto familial, de la bonne bouffe, et une atmosphère très « hongroise ». On aime et on se laisse bercer.

Le repas nous coûte moins de 10$ chacun (soupe de borsh, poulet aux arachides pour moi (arachides que je n’ai pas vu…) et spaghatte pour JF. Mais JF, après le solide borsh, n’a plus faim. Son ventre le travaille encore un peu.

Heureusement qu’on est tombé sur un serveur aimable et aidant: parce que le menu en hongrois, vraiment, on n’y comprenait RIEN. D’autant plus que le menu commence par les boissons (ce qu’on avait pas remarqué…). On s’apprêtait à manger liquide…

Donc, une première bonne impression de la Hongrie, même si c’est désespérément plat.

Première journée de camping demain?

Syl

PS: Fred a envoyé, à Janou et moi, un courriel décrivant son voyage en train jusqu’à Bucharest. Long de deux pages, c’est malade. Mais bon, le courriel est écrit en « courriel », c’est-à-dire avec plus de fautes que ce présent blogue (imaginez!). On espère que Fred le réécrira pour le publier. On en rit encore (mais on aurait tellement pas aimer être à sa place…).