Des OH! et des Ah!
Bregenz (Autriche, au bord du Lac Boden)
17 août (soir)
Hugo devient pour nous une source d’émerveillement continuel. Il s’étonne de tout, de la remorque à 6 roues, au maison en bois autrichienne, en passant par les fontaines publiques et, évidement, des paysages merveilleux.
On croyait avoir deux jours de plaines plates avant d’arriver en Suisse…
Ben non. On est entrée dans les collines, qui se sont lentement mais sûrement transformé en montagne. Ils appellent cela Les alpes allemandes…
Pour vous donner une idée, on a descendue, à un moment donné, sans arrêter, 6700 mètres à plus de 45 km heures…
D’ailleurs, on a officiellement compris que Hugo, c’est un Fred plus jeune… Sportif et étudiant à la poly (génie civil), on a fait quelques kilo de sentier de montagne, il adore. Il fonce. En descendant une côte, il voit un beau paysage, il fonce sur le côté de la route, dans une herbe de 60 cm de long, parce que cela le ralentit mieux… Il prend des photos et des vidéos en roulant, tente d’enlever ou de mettre son manteau toujours en roulant, c’est un casse-cou, Heureusement, j’ai mon kit de premiers soins: me reste plus qu’à savoir m’en servir… Allez voir ses vidéos…
Évidement, c’est un peu beaucoup paniquant: voir Hugo raser de rentrer dans la chaîne de trottoir, à 50 km, c’est ouf. Surtout quand je cri de faire attention, qu’il évite la dite chaîne, et que 3 secondes après, il remet ça! C’est moi, alors, qui a faillit entrer dans la chaine, parce que je suis occupé à paniquer…
Mais bon, je ne veut surtout pas alarmer personne: ce n’est pas parce qu’un Europe, il y a pas toujours des gardes-fou, en montagne, dans les virages en épingle, qu’il faut s’inquiéter. Moi, par exemple, je m’inquiète plus de savoir ou non me servir de mon kit de premiers soin: si on rate le virage, c’est la paille ou la cuillère qu’il faudra utiliser. Je m’inquiète pas non plus du fait que Hugo pédale en descendant les côtes. Qu’il nous confie, en riant, qu’à certain tournant en épingle, il était très penché sur son vélo, un pied à terre, et qu’il a même eu peur un peu.
Fred, sort de ce corps!
Bon, OK, je me suis un peu inquiété quand, parlant de notre itinéraire en Suisse et d’une montée de 1300 mètres en 20 kilo, JF a dit qu’il avait peut-être besoin d’un peu de repos avant de retourner au travail, que j’ai dit que j’avais peur de ne jamais être capable de monter cela et qu’Hugo, lui, a dit qu’il avait peur de la descente…
Sinon, on visite, en vélo, de beaux petits villages tyroliens, Hugo va faire ses cacas dans les fermes des alentours, et évidement, n’arrivent dans à « flusher » d’un coup tout ses beaux cacas. Au bout de sept essais, tout finit par passer. Ouf.
On a fait notre premier souper au camping, avec brûleur qui fonctionne (on a mangé un chili avec une bouteille de rouge Weellanschitz (zweigelt), le tout au bord du lac.
Pour ceux et celles qui n’ont jamais fait de camping en Europe, un petit rappel: C’est un camping au bord d’un gros lac: il y a pleins de monde. On va avoir de la misère à se trouver une place, surtout une place tranquille. Effectivement, les places à moins de 5 mètres du gros bloc sanitaires sont toutes prises. Idem pour l’excellente place à côté de la grosse benne à déchets. Flûte. On décide d’aller le plus loin possible de ses deux endroits stratégiques et hop, il y a plein de place libres, tranquilles, et sans voisin. Je vous jure, le camping est plein! Il y a des tentes à moins de deux mètres une de l’autre…
Évidement, il y a pas de tables à picnic. Mais on a accès à une plage publique… On tente notre chance d’en trouver une là. Il y a pleine de monde. Or, il n’y a que deux tables, dont une libre. On se baigne (c’est une maudite plage de pierres où marcher dessus est un enfer à chaque pas! Merci Véronica!) et la table est toujours libre… On ne sait pas trop quoi en penser…
Alors voilà, on prépare notre entrée en Suisse pour demain. C’est demain matin qu’on décide si on fait la piste Panorama alpin ou non. Évidement, il faut comprendre le sens de cette dénomination pas par le fait qu’on va voir les Alpes, mais bien par le fait qu’on va être dessus, les Alpes, ce qui va nous donner un beau panorama.
Et une crise de coeur pour moi durant la montée qu’on prévoit être de trois heures. Sans arrêt.
Syl
PS: Deux Autrichiens m’ont offert une bière au camping. Ils m’ont demandé d’où je venais, et j’ai dit du Canada, Ils m’en ont donné une autre… JF (qui n’était pas avec moi à ce moment là) c’est fait offrir la même chose, mais un euro la bière…
PPS: Je pense que je commence sérieusement à m’ennuyer de Sol: j’ai fixé, bouche pendante, pendant 10 secondes un couple qui s’embrassait à pleine bouche au supermarché…
PPSS: Joie. Hugo parle dans son sommeil. On partage la tente.
PPPSS: Monsieur Orange attire les moustiques, pas juste les guêpes. Ses chorégraphies sont de plus en plus émouvantes.
PPPSSS: Hugo a commencé une série de photo de banc dans la nature. Un élan artistique, dont on se demande bien d’où cela vient… Voici comment il procède: on roule, il aperçoit un banc (ils sont nombreux sur les pistes cyclables, et situé un peu partout), il arrête pour prendre la photo. Nous, on continu, bien sûr. La photo prise, il nous rattrape, joyeusement fière de lui. Ça le tient occupé…
C’est dur, d’être un vieux croulant entouré de jeunes athlétiques et fringants, hein Sylvain?!
Rien de mieux ces petites escampette.
Quoi ????? 6.7 kilo.,,/ à 45 kilo. hres??? Y faut l’faire…avec le p’tit Jésus et les Minis dans la poche arrière????,,,,,, À ne pas répéter de « grâce »….
Hugo va -t-il se calmer????…il a toute la vie devant lui.
ps. Que fait PG Luneau dans la vie pour « oser « te traiter de « croulant???
Il enseigne au primaire,.. Et fait du jogging, l’été…
Je fais aussi du théâtre, et des critiques BD (venez voir mon site, en cliquant sur mon nom!!)… Parfois je joue à des jeux de rôles, d’autres fois à des jeux drôles… C’est fou ce que j’en fais, des choses!!
J’ai un flash… ce Hugo me fait penser à mon Jonathan… donc à Fred… Wow !!!!
Là j’capote…. 🙂